Végétations des rivages

Cette catégorie réunit les milieux rocheux ou herbacés* situés à proximité immédiate de l’eau. Ces zones de transition entre les biotopes* aquatiques et terrestres présentent une physionomie en grande partie conditionnée par la dynamique hydrologique* (crues, variation saisonnière du niveau de la nappe d’eau). Souvent éphémères et circonscrits, ils abritent de nombreuses espèces rares* et présentent un fort enjeu de conservation.

La carte cantonale distingue à l’échelle du 1: 5’000e les milieux suivants:

  • les végétations temporairement inondées des bords de mares* qui s’assèchent en période estivale. Elles peuvent également s’installer en ceinture de certains étangs*, sur les surfaces qui bénéficient d’une forte variation saisonnière du niveau d’eau;
  • les végétations des rives d’eau courante des bords de cours d’eau non canalisés ou endigués qui sont soumis à une dynamique alluviale* modérée;
  • les glariers végétalisés se développent sur les alluvions nues des rivières qui ont conservé une dynamique alluviale* active. Le terme glarier vient du latin «glarea» qui signifie gravier ou gros sable. Il est utilisé de manière générique pour nommer les bancs de galets ou de sable qui se déposent le long des cours d’eau. Laissés à leur évolution naturelle, les glariers végétalisés succèdent aux glariers nus, régulièrement remaniés par la rivière.